©Nicolas Claris

Ils ont été durement frappés par la crise sanitaire. Chacun garde en mémoire la fermeture totale de tous les restaurants pendant les deux confinements, en mars puis novembre 2020. Ces établissements ont dû survivre à une perte brutale de chiffres d’affaires et tous n’ont pas eu les reins assez solides pour le faire, malgré les aides de l’État.

En plus de la perte de recettes, beaucoup d’établissements ont également perdu des salariés, inquiets pour leur avenir et partis se reconvertir. Malgré tout, la filière a fait preuve de résilience et de dynamisme puisque début 2022, Bordeaux Métropole comptait plus d’établissements de restauration (traditionnelle et rapide) et de débits de boissons qu’en 2019, avant la crise sanitaire : 2 967 contre 2 613.

Aujourd’hui, après deux ans de crise sanitaire, le secteur de la restauration évolue, à marche forcée parfois. Hausse des salaires, aménagements des horaires et jours de repos… les restaurateurs se doivent de proposer de meilleures conditions de travail pour recruter (page 11). Ils s’adaptent également aux goûts et aux exigences de leur clientèle, que ce soit à travers des menus avec moins de protéines animales, voire végétariens (pages 7 et 10), le boom de la restauration rapide itinérante en food trucks (page 9) ou encore de la livraison à domicile, de plus en plus demandée (page 8).

Dans ce nouveau numéro, L’Écho des Collines analyse ce virage de la restauration et espère vous mettre l’eau à la bouche ! Bon appétit!

Coraline Bertrand