Lormont est régulièrement confrontée à des dépôts sauvages.
©Coraline Bertrand

Le 23 novembre 2024, la Ville de Lormont conviait ses administrés à un temps d’échanges et de réflexion autour de la propreté. En effet, la commune connaît un problème récurrent de dépôts sauvages.

Ce samedi matin, une soixantaine de Lormontais avaient fait le déplacement pour évoquer la propreté dans la commune. Une matinée sous forme d’ateliers pour réfléchir à des actions à mener pour rendre la ville plus propre, améliorer la communication auprès du public et favoriser une prise de conscience.

Dans son mot d’accueil, le maire, Jean Touzeau, a insisté sur le fait que « la propreté est une préoccupation importante dans notre ville et l’affaire de tous. Nous devons être au rendez-vous de la planète en réduisant nos déchets. Je crois à l’apport des citoyens pour la ville, aussi les propositions qui seront faites aujourd’hui seront vraiment prises en compte ».

Avant de lancer les ateliers, Émilie Maurras, la directrice de l’urbanisme et du cadre de vie, a souligné l’objectif de cette matinée : « Concevoir un projet visant à améliorer la gestion des déchets sur le territoire. »

 Le dépôt sauvage est interdit par la loi depuis le 15 juillet 1975.

Elle a également donné quelques chiffres : 800 tonnes de dépôts sauvages traitées dans la commune en 2024, soit le double des déchets déposés en bornes ; 19 sites récurrents de dépôts sauvages/encombrants constatés ; 70 600 euros dépensés par la Ville pour le ramassage des encombrants…

Elle a également rappelé que le dépôt sauvage d’ordures est interdit par la loi depuis le 15 juillet… 1975 ! Et que les déchets déposés à côté des bornes de collecte sont aussi considérés comme des dépôts sauvages.

Un calendrier des solutions

Répartis sur plusieurs tables, la soixantaine de participants a planché pendant une bonne heure sur cette question de la gestion des déchets.

Parmi les solutions proposées par le public : une mutualisation des moyens de transport et « des bras » vers la déchetterie pour ceux qui ne sont pas véhiculés et/ou pour les personnes âgées, seules, en situation de handicap ; une sensibilisation dans les écoles dès le plus jeune âge ; des affiches de sensibilisation plus claires pour les personnes étrangères ; la mise en place de caméras mobiles…

Ces propositions ont été confrontées aux solutions déjà envisagées par la mairie, comme une brigade solidaire, une déchetterie mobile pour les petits encombrants, la végétalisation des sites de dépôts illégaux de déchets, la mise en place d’opérations de nettoyage mensuelles au sein des quartiers, etc.

Toutes les propositions faites ce jour-là seront présentées aux élus après le vote du budget au premier trimestre 2025. Puis, un retour sur ce qui aura été retenu sera fait aux habitants au second trimestre. Enfin, de nouvelles rencontres de la propreté seront organisées au troisième trimestre 2025 pour la mise en œuvre des solutions retenues. Lormont sera-t-elle plus propre en 2026 ?

Coraline Bertrand

Le maire, Jean Touzeau (au micro) et son adjoint, Philippe Quertinmont. ©Coraline Bertrand

Émilie Maurras, la directrice de l’urbanisme et du cadre de vie, a rappelé le coût des dépôts sauvages pour la commune et animé les échanges à sa table. ©Coraline Bertrand