Un large choix de vêtements. ©EDB
Le samedi 14 janvier a eu lieu la traditionnelle braderie annuelle du Secours populaire (SP) dans la salle Casamassima à Fargues-Saint-Hilaire.
Pourquoi est-on bénévole au secours populaire ?
Christiane Itakoff, co-organisatrice de cette braderie, explique son fonctionnement. « Tous les vêtements sont des dons, ou proviennent de magasins qui donnent du neuf. » On trouve aussi des chaussures, des livres et des jouets. Cette braderie a lieu à Fargues car « cela nous aide à nous faire connaître et permet aux personnes qui ne peuvent pas se déplacer jusqu’à Cenon, dont dépend le secours populaire de Fargues, d’y venir. On s’investit là-dedans et je me sens utile. À une période de ma vie, j’ai été aidée, et je trouve normal de faire la même chose. Cela fait vingt-huir ans que je fais du bénévolat »
Sylvie, enseignante à la retraite, est bénévole au secours populaire de Cenon. « Je viens aider, et aujourd’hui, je m’occupe des livres car c’est ma partie ! De nos jours, le bénévolat est fondamental dans nos sociétés. J’aime rencontrer des gens que je ne rencontrerais pas si je n’étais pas bénévole, et participer à une activité sociale qui me parait d’actualité. »
Autre type de bénévolat
La braderie est aussi une occasion de contacts enrichissants ! Nous avons rencontré M. Gore, visiteur. Lui aussi est bénévole, à l’association Escale Estuaire Gironde implantée dans le grand port maritime de Bordeaux, et qui gère le foyer des marins à Bassens.
Cela fait vingt-huit ans que je fais du bénévolat
« Nous sommes là pour satisfaire les besoins de ces marins. Le foyer leur fournit la wifi pour pouvoir joindre leurs proches, leur permettre de boire une bière ou manger une pizza surgelée, par exemple. Nous les conduisons dans un supermarché à Sainte-Eulalie pour faire des achats, à consommer, mais surtout à ramener chez eux. Les marins des navires de commerce sont des intérimaires fournis à un armateur. Et ils ont bien souvent besoin d’être aidés ! »
Ellen Duleu-Burré
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