©ESPI

 

En ce début octobre, beaucoup d’étudiants ont effectué leur rentrée depuis un mois déjà. Si l’heure des choix et des sueurs froides dues aux algorithmes et éventuels bugs de Parcoursup ou de la plateforme Mon Master sont passés, les près de 60 000 étudiants recensés à Bordeaux constatent, comme partout en France, que l’enseignement supérieur se privatise de plus en plus. Certains groupes se définissant même comme des « entrepreneurs de l’éducation ».

En effet, ces vingt dernières années, de nombreuses écoles privées ont vu le jour et certaines continuent de s’implanter à Bordeaux. Cela a un coût pour les étudiants et leurs pa-rents : en moyenne autour de 7 000 à 8 500 euros l’année en Bachelor  (équivalent d’une Licence, 3 ans) et jusqu’à 10 500 euros pour un Master ou Mastère   (2 ans) (1). Des tarifs importants qui ont tendance à suivre l’inflation, ce qui explique peut-être le recours possible, parfois dès la première année, à l’alternance. Une manière de financer ses études, sans emprunt.

Sur la Rive droite, l’offre de formations en enseignement supérieur se diversifie, avec de nouvelles écoles privées implantées depuis peu. L’Écho des Collines est allé à la rencontre de certaines de ces nouvelles écoles, tout en présentant des formations plus «historiques » : l’IUT du campus Bastide (p. 7) ; l’École de Condé (école de design, d’illustration et d’animation) (p.8) ; l’École supérieure des professions immobilières (ESPI) (p.9) ; Studio M (école d’audiovisuel) (p.10) ; l’ISCOM (école de communication) (p.11) ; et enfin, l’IAE de Bordeaux (p.12). Bonne lecture !

Coraline Bertrand 

(1) Le Master est un grade universitaire, un diplôme national reconnu par l’État. Le Mastère, souvent spécialisé, n’est quant à lui pas un diplôme, mais un label délivré par les grandes écoles.

 

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