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Si le monde du travail est encore très inégalitaire pour les femmes, particulièrement en termes de perspectives d’évolution et de rémunération (toujours près de 23 % de moins que les hommes en 2024), les choses évoluent… lentement.
En effet, des femmes accèdent à des postes à responsabilité, brisent le fameux « plafond de verre » mais cela leur demande généralement plus d’efforts voire de sacrifices que pour leurs collègues masculins. Quatre femmes (seulement !) dirigent des entreprises du CAC40 : Hinda Gharbi (Bureau Veritas), Catherine MacGregor (Engie), Christel Heydemann (Orange) et Estelle Brachlianoff (Veolia).
D’autres dirigent de grandes institutions comme Christine Lagarde (à la tête de la BCE) ou encore Ursula Von der Leyen (présidente de la Commission européenne). Mais les femmes n’ont pas forcément besoin d’être à la tête de multinationales pour être cheffe d’entreprise. Aussi, à l’échelle locale, L’Écho des Collines a choisi de mettre en lumière ce mois-ci des femmes cheffes d’entreprise, avec chacune leur parcours, leur vécu, une vie de famille ou non, des salariés ou non.
En page 5, vous découvrirez deux femmes chacune à la tête d’une imprimerie, Lestrade et Castet, à Cenon et Floirac ; en page 6, la présidente et associée de Domital Orthopédie, entreprise spécialisée dans les prothèses externes, à Cenon ; en page 7, une maroquinière en reconversion qui a fondé un collectif d’artisans à Targon ; en page 8, une couturière qui a lancé sa marque de vêtements pour personnes âgées et en situation de handicap à Artigues ; et enfin, en page 9, la fondatrice d’un centre de bien-être à Capian.
Toutes différentes mais plus ou moins d’accord pour considérer que cela reste plus difficile pour les femmes d’être cheffe d’entreprise.
Bonne lecture !
Coraline Bertrand
