Chaque mois les apprenants de nos ateliers de français langue étrangère nous livrent quelques-uns de leurs textes. Ceux-ci ne sont pas toujours aboutis, l’apprentissage est en cours. Les voici :

Leïla 

J’ai passé un examen et je suis obligée de partager un mois de cohabitation avec une famille française qui m’accueille chez elle. Au début j’ai eu beaucoup de problèmes par rapport à mes traditions et aussi à mes habitudes (aptitudes). Finalement je me suis habituée et surtout grâce à la femme qui m’a aidée à passer ces moments.

J’ai des problèmes pour manger par rapport à la viande. Je suis obligée de ne manger que le poisson et aussi pour l’heure de manger et je n’ai pas l’habitude d’avoir le vin sur la table ni le porc ; ça pour moi c’est un avantage parce que je commence à respecter les gens.

En fait, ce que je n’arrive pas à supporter, c’est son mari qui n’arrête pas de me déranger : il boit et fume beaucoup et ça m’a provoqué des problèmes malgré tous mes efforts. L’homme n’est pas comme sa femme car il me considère comme une étrangère chez lui. Je n’arrive pas à le supporter. Finalement, j’ai passé une un bon moment avec sa femme en France que je n’oublierai jamais et surtout je suis restée amie avec la femme.

Isidore

Je vais vous expliquer la cohabitation. Dans une maison, partager la vie et le quotidien c’est très important. Pourquoi ?

Parce que au début de toute chose il faut s’installer à toutes les époques quand on quitte notre résidence on est obligé de trouver une maison si on reste moins longtemps, la cohabitation c’est plus pratique parce que dans une maison où on vit ensemble, il y a plus de sécurité et tout est moins cher.

Quand on est dans la cohabitation, on doit respecter la consigne de la maison. La cohabitation diminue le prix. On a toujours quelqu’un qui nous aide.

D’autre part, il y a des choses qui m’ont fait mal parce que je ne peux pas être comme il faut. Si la famille dort, tu dois rester silencieux. Tu ne peux pas sortir et entrer comme tu veux.

En préparant le petit déjeuner ou un repas, des fois on dérange notre voisin. Bref la cohabitation c’est idéal pour quelqu’un qui reste peu de temps pour étudier ou partir en déplacement. Il faut accepter tout ce qui peut se passer.

Aïda 

Pour améliorer mon français, j’ai décidé de vivre une aventure un peu spéciale ; c’est de voyager en France et vivre un mois sous le même toit avec une famille française.

Malgré la peur et les palpitations du cœur, c’était un séjour inoubliable.

J’étais dans l’obligation de parler le français 24h sur 24 et cela m’a fait gagner beaucoup de confi ance en moi et m’a permis de m’exprimer couramment.

La dame chez qui j’habitais était une professeure de français ; j’étais entre de bonnes mains. On a travaillé sur le sens, la grammaire et la conjugaison… Elle avait des réponses à toutes mes questions mais il n’y avait pas que ça. J’ai appris à cuisiner des plats français et l’histoire de ce pays et ce qu’a traversé l’Hexagone.

J’étais ravie, la seule chose qui m’a dérangée est qu’il fallait que je sois à la maison avant 22 heures et je n’aimais pas les légumes mais j’étais obligée de manger tout ce qu’on me proposait. Malgré tout ça si c’était à refaire, je le referais.

Et grand merci à cette gentille dame qui m’a accueillie les bras ouverts.