Chaque mois les apprenants de nos ateliers de FLE (Français Langue Étrangère) nous livrent quelques-uns de leurs textes. Ceux-ci ne sont pas toujours aboutis, l’apprentissage est en cours. Les voici :

À l’âge de 11 ans mon grand frère était un professeur de physique et il n’était pas encore marié. J’étais obligé d’aller avec lui parce qu’il n’y avait pas de collège au village où j’habite. La ville était loin, à 50 km  ; c’était une période qui était très difficile parce que j’ai commencé à me débrouiller tout seul et à préparer des repas comme les œufs, à faire le thé marocain, à laver mes vêtements. Chaque vendredi je retournais au village pour rester avec mes parents et le dimanche ma mère me préparait quelque chose à manger pour un jour ou deux . Vers 17 heures je repartais pour retourner à la ville et rejoindre mon frère. La seule difficulté que j’ai trouvée en sixième, c’est que les autres élèves se sont moqués de mon accent du village !

Mohamed


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Je vais vous raconter mon enfance : quand j’ai fini l’école primaire j’avais envie d’aller au collège, mais il n’y en avait pas dans notre village et on était obligé de partir à la ville. Mon grand frère étudiait déjà là-bas mais mon père n’était pas riche, et il m’a dit il faut attendre que ton frère finisse ses études. Cela a duré deux ans, puis dès que mon frère a fini le lycée moi j’ai pu commencer le collège. La première année pour moi était trop difficile parce que j’avais oublié tout ce que j’avais appris en primaire : une fois mon prof de maths m’a dit « va au tableau et fais un schéma » mais je n’ai pas su faire le schéma et tout le monde a rigolé ! Après, jour après jour, j’ai pu faire des progrès.

Isidore


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