Une des photos de l’exposition

Dans le cadre de ce projet d’établissement, plusieurs animations contribuant à la formation citoyenne ont eu lieu au lycée (1) pendant le mois de novembre. 

Projection du film « made in Bengladesh »

Le travail des femmes comme moyen d’émancipation

Cette projection a été proposée par l’ONG Soroptimist International, représentée au lycée par Sophie Marx, enseignante. Ce film, qui date de 2019, réalisé par Rubaiyat Hossain, montre la vie particulièrement difficile des ouvrières employées dans le textile, et leurs luttes pour améliorer leurs conditions de travail dans une société patriarcale. La projection de ce film a été suivie d’un débat sur le travail des femmes comme moyen d’émancipation, animé par des représentantes du CIDDF (Centre d’information sur les Droits des Femmes et des Familles).

Ateliers sur l’égalité filles – garçons et les stéréotypes sexistes dans le sport

Ces ateliers ont été assurés par le CIDDF. Des élèves de seconde ont pu donner leur avis sur des publicités particulièrement sexistes datant des années 2010 où le corps de la femme est utilisé pour vendre.

Une exposition de photos sur le thème « Femme et sports, au-delà du cliché », réalisées par le CDOS Gironde (Comité Départemental Olympique et Sportif), était à voir au CDI jusqu’au 1er décembre. Enfin, deux interventions du CDOS ont eu lieu auprès d’élèves de terminale et de seconde sur le thème du « stéréotype sexiste dans le sport ».

Des animations très appréciées des élèves ! 

Ellen Duleu-Burré

1. Lycée Elie Faure, 63 Av de la Libération, 33310 Lormont

ARTIGUES : UN MODÈLE D’ENTREPRISE DIFFÉRENT

Le 26 novembre dernier s’est déroulé à Artigues, au Campus Atlantica, le premier congrès régional des sociétés coopératives de Nouvelle Aquitaine. En marge des coopératives agricoles, nous avons découvert le dynamisme de ces entreprises atypiques.

Les Scop (sociétés coopératives et participatives) appartiennent majoritairement à leurs salariés. Elles respectent une gouvernance démocratique suivant le principe « une personne = une voix » et permettent une répartition équitable des bénéfices en faveur des salariés. On compte 402 Scop en Nouvelle aquitaine, pour 7271 salariés. Que ce soit lors de reprises d’entreprises en difficulté ou lors de créations, elles présentent un taux de pérennité de 70% à cinq ans, contre 60% pour les entreprises classiques.

Une capacité de résilience

Thierry Grollier est à la tête de Cana-Elec à Artigues qui emploie 110 personnes dont 105 associés. Il s’agit d’une activité de BTP avec l’enfouissement des réseaux. En 2013, l’entreprise a connu des difficultés à cause des délais de paiement anormalement élevés sur les marchés publics. Un plan de sauvegarde a été mis en place. La Scop, « qui tire sa force de la cohésion d’équipe et de la solidarité entre les membres, reste aujourd’hui autonome et indépendante ».

Alain Duleu-Burré


Thierry Grollier : « Cana-Elec a obtenu le label RSE (responsabilité sociétale des Entreprises) » ©ADB