Le cheminement en terre-pierre du parc Carriet. ©DH

Le Fil vert est l’aménagement piéton reliant les différentes parties du Parc des Coteaux. Fin juin, l’association Renaissance des cités a organisé une visite du chemin piétonnier allant de Haut Carriet au Vieux Lormont et centrée sur les étapes de sa création.

Le Fil vert est l’aménagement piéton reliant les différentes parties du Parc des Coteaux. Fin juin, l’association Renaissance des cités a organisé une visite du chemin piétonnier allant de Haut Carriet au Vieux Lormont et centrée sur les étapes de sa création.

Les objectifs du parc des Coteaux sont à la fois d’assurer un cadre de vie agréable pour les habitants et de créer des espaces naturels préservant la biodiversité. En 2015 est fondée la structure Parclab où l’on trouve entre autres des jardiniers, des techniciens, des associations, des élus. Son plan de gestion, La Sagesse des jardiniers, s’occupe de la nature et des hommes. En novembre 2020 la partie nord du Fil vert a été terminée.

Dans le parc de Carriet
Au pied des tours de la cité, on pénètre très vite dans un espace boisé, entrecoupé deux fois par de larges prairies garnies de quelques arbres. Au fond de celle de gauche on entrevoit le haut du château du Prince Noir qui rappelle que nous sommes sur les terres d’anciennes grandes propriétés au patrimoine bâti ancien. Celle de droite donne envie d’y courir mais il est indiqué que ces espaces sont protégés pour laisser les espèces se reproduire : blaireaux, renards, écureuils roux… Sur le chemin en terre pierre une bande de béton sablé à joints engazonnés symbolise le Fil vert à suivre. Reste à donner envie donner aux habitants de la cité d’y aller, d’où le projet d’un espace récréatif pour les familles, prévu en septembre.

Sous le pont d’Aquitaine
Soudain à l’approche du pilier de pierre du Pont, le chemin s’élargit pour annoncer un point fort du projet, ici un panorama. Changement de matériau. Une passerelle en acier galvanisé prend le relais jusqu’au Vieux Lormont. C’est l’endroit où le relief est discontinu et parfois dangereux puisqu’on y trouve le trou d’une bombe de la Seconde Guerre mondiale. C’est aussi le point noir au niveau du foncier puisque trois organismes sont propriétaires de ces espaces : DIRA, SNCF et Bordeaux Métropole (1). La passerelle et l’encorbellement formant un belvédère sous le pilier du pont résolvent ces problèmes avec maestria. Panorama magnifique sur la Rive gauche et sur le pont lui-même. Des panneaux historiques et métalliques joignent l’utile à l’agréable.

L’arrivée au Vieux Lormont
La descente se fait par une passerelle et permet de voir entre les arbres les toits du bourg, En bordure, une rocaille de pierre. Au départ des escaliers, eux aussi en acier galvanisé, une autre rocaille forme un énorme bloc pour signaler le Fil vert. On descend par paliers vers la rue du Général-de-Gaulle, tout en admirant l’église Saint-Marin.

Danièle Heyd

Changement de matériau de cheminement. ©DH

Arrivée au Vieux Lormont. ©DH