« J’ai décidé d’être heureux,
c’est meilleur pour la santé », Voltaire.

 

Alors, avez-vous passé de bons moments ? Êtes-vous resté.e raisonnable dans la limite du petit grain de folie qui fait du bien ? Vous êtes-vous régalé.e en sucré comme en salé ? Avez-vous été gâté.e ? Des cadeaux, un peu d’argent, pleins de bons vœux et des bises … en oubliant un peu cet environnement constitué de gestes barrières, pass sanitaire, troisième dose, cinquième vague.

« En 2022, Jupiter, la planète la plus épanouissante du système solaire, va traverser le signe du Poissons, dernier sur la roue du zodiaque. Il vient donc boucler la boucle pour nous préparer à entrer dans une toute nouvelle ère », explique un astrologue et d’ajouter « Jupiter nous invite à libérer nos émotions, à être plus réceptif à ce qui se passe ailleurs ». 2022 sera donc humanisation et non plus mondialisation.

Rassurant… mais par quoi commencer ? Avoir du travail ou de l’argent ou les deux, de l’amour et du bonheur, une bonne santé évidemment ! Les anciens disent toujours que le principal, c’est la santé.

Car « quand la santé va, tout va ! ». Il parait qu’à l’origine, c’est un homme politique français qui, au XIX ème siècle, avait déclaré « quand le bâtiment va, tout va ! » Et puis, au fil du temps, la maxime s’est ainsi transformée. Tiens donc. Je pense à l’hôpital et je me dis que ces deux maximes ne font pas bon ménage. Car si en terme d’immobilier, de parking, d’aménagement intérieur et de confort général, l’hôpital va plutôt nettement mieux qu’avant, on sait combien sa santé ne va plus et la crise sanitaire n’a fait qu’accélérer sa fragilité.

Ma santé 2022, l’engagement collectif lancé en 2018, était destiné à une meilleure organisation des professionnels de santé au bénéfice des patients mais aussi pour eux-mêmes. Replacer le patient au cœur du système de santé, lutter contre les déserts médicaux, redonner du temps aux médecins pour soigner, labelliser des hôpitaux de proximité, supprimer le numerus clausus, voilà les ambitions de ce plan prometteur.

En discutant avec une amie anesthésiste à l’hôpital, on constatait ensemble que l’histoire avait manqué de chance. L’engagement politique et collectif Ma santé 2022 a été fauché en plein milieu de son agenda par la crise sanitaire. Pour autant, des transformations profondes ont été amorcées, des initiatives nombreuses ont vu le jour, des services entiers se sont réorganisés, passant souvent inaperçus sauf si on y a été confronté.

Depuis plus de vingt ans, l’Echo se fait porte-parole de l’humanisation. Soucieux de relayer sans cesse tout ce qui fourmille sur la grande rive droite de Bordeaux, les bonnes idées des uns, les ingéniosités des autres, le courage ici, la volonté là, sans masquer les difficultés ni cacher les absurdités, le journal raconte la vie de notre territoire.

Et comme le début de toute nouvelle année démarre toujours par le « bonne année, bonne santé », le journal a décidé de consacrer son dossier mensuel à … la santé. Bien-être des bébés, éducation thérapeutique, nutrition, addiction, réadaptation, gériatrie… un petit état des lieux de l’offre de soins sur la Rive droite.

Toute l’équipe de bénévoles et salarié.e.s vous souhaitent une belle année 2022 apaisée et enthousiasmante, généreuse en amour, bonheur et amitié !

Paula Serrajent