Ephtée fabrique tous types de malles : malles de voyages, malles-bureaux, malles à chaussures, à bijoux… ©Ephtée
Après avoir été délaissés pendant plusieurs années, au profit de professions dites intellectuelles, les métiers manuels de l’artisanat semblent revenir sur le devant de la scène, à la faveur de la crise sanitaire et économique que nous traversons.
Les médias s’emparent de ces sucess stories de reconversions professionnelles, de surdiplômés – Parisiens ou non – plaquant tout pour devenir boulanger, boucher, ébéniste… Mais il n’y a pas qu’eux. En formation initiale, les jeunes sont également de nouveau attirés par l’artisanat. Selon la Chambre des métiers et de l’artisanat (CMA) de Bordeaux, à l’échelle de la Nouvelle-Aquitaine, on dénombre ainsi « + 9 % d’apprentis inscrits en CFA en 2020 ».
Parmi les artisans, la catégorie un peu à part des métiers d’art a beaucoup souffert de la crise sanitaire mais la CMA met en place de nombreuses actions pour leur venir en aide.
Dans ce nouveau numéro, L’Echo des Collines a choisi d’aller à la rencontre d’artisans motivés, jeunes et moins jeunes, qui évoquent avec passion leur métier, leur savoir-faire et leurs éventuelles difficultés. De Floirac à Camarsac en passant par Cenon ou la Bastide, nous vous proposons de découvrir un ébéniste, une restauratrice d’art, un sculpteur ou encore un malletier, ainsi qu’un lieu innovant dédié aux artisans, une sorte d’espace de coworking menacé par un projet immobilier, à Bordeaux Bastide : la Chiffone rit.
Bonne lecture !
Coraline Bertrand