Avenue Président Vincent Auriol ©Alexandre Gélinaud

En 2019 un jury régional avait décerné à la ville de Cenon le label 3ème fleur pour la qualité de son cadre de vie. Ce label vient de lui être confirmé. Le directeur des espaces verts et naturels, M. Justin Dagot a répondu à nos questions

EDC : 3èmeFleur, que représente cette distinction ?

« Villes et Villages Fleuris » est le label national de la qualité de vie. Il encourage les communes dans la valorisation de leur identité paysagère. Cenon a reçu sa 3ème fleur en 2019. Tous les trois ans, la ville reçoit la visite du Jury régional chargé de délivrer ces labels. Celui-ci vient de conforter notre ville pour la 3ème fleur. Il a salué le cadre de vie, le travail fait pour l’accueil dans notre commune, la gestion de la propreté, la stratégie d’aménagement et la participation des habitants à cette mission qui repose sur un tissu associatif important. Citons par exemple le concours jardins et balcons fleuris, et les activités très intéressantes du jardin communautaire et éducatif le Jardin Rêvé créé par l’association Germaine Veille.

Nous avons également reçu un prix spécial de la cohésion d’équipe. Nous sommes une trentaine de personnes, mutualisées avec Bordeaux Métropole. Je suis pour ma part chargé de projets à la mairie de Cenon pour la gestion des parcs communaux.

 

EDC : Notez-vous une évolution des pratiques ?

Les espaces verts sont en évolution permanente. L’interdiction des pesticides entraîne un désherbage manuel, plus long. Il y a aussi une évolution des palettes de fleurs. Si on conserve des plantes annuelles pour les monuments aux morts et pour garder un peu de spectacle en entrée de ville, on privilégie désormais les plantes vivaces, et on pratique le paillage et les copaux pour éviter l’évaporation et économiser l’eau.

Nous sommes soumis à d’autres contraintes dues au dérèglement climatique. On se projette en fonction des préconisations des scientifiques pour choisir des plantes et des arbres capables de résister aussi bien aux pluies violentes qu’à la chaleur. Ainsi pour le bien être en ville, il faut créer de la fraîcheur sous la canopée des arbres.
Un autre axe est de miser sur le nourricier : on va mettre à disposition de la population des plantes et des arbres fruitiers.

Propos recueillis par Françoise Rouquié 

 

 Entrée du Parc Palmer ©Alexandre Gélinaud

©Alexandre Gélinaud

 Parvis Jules Guesde, les enfants sont
 invités à planter eux-même
©Alexandre Gélinaud