Pendant cinq jours la ville de Cenon a accueilli des représentants de villes jumelées de tous les continents ou en liens de coopération et d’amitié. L’occasion d’échanges et de concerts variés. Pour le public nombreux, un grand voyage chaleureux.

 

 Rocher de Palmer. Signature du pacte d’amitié avec la ville sénagalaise de Ouakam, commune d’arrondissement de la ville de Dakar.
©Françoise Rouquié

 

Une ville multiculturelle exemplaire

Peu de communes peuvent se vanter de compter plus de 80 nationalités dans leur population ! Le Maire de Cenon se plaît à le rappeler : « On est dans la civilisation de l’universel » déclare-t-il, enthousiaste. Voilà qui rend légitimes et facilite toutes les actions qui créent et entretiennent le lien avec les nombreux pays concernés. Du 2 au 6 novembre, des manifestations variées impliquant la population, sans oublier les enfants, ont fait voyager les participants, du Portugal à la Turquie, au monde tsigane, au Maroc, au Sénégal, et aux Etats Unis à travers le jazz et ses liens avec l’Afrique. Les associations cenonnaises représentantes de ces pays s’y sont investies, comme l’Union des Travailleurs Sénégalais en France, lors de la convention de jumelage et le pacte d’amitié signés au Rocher de Palmer le 6 novembre entre Cenon et la ville de Wakam au Sénégal.

 

Tango débridé 

À côté d’ateliers à la ludo-médiathèque, des concerts variés ont eu lieu au Rocher de Palmer et salle Simone Signoret, avec notamment le spectacle musical délirant de la chanteuse madrilène Maria Dolores et son Amapola Quartet. La pétillante Maria en robe rouge a raconté et joué avec un humour très décomplexé l’histoire du tango depuis sa naissance dans les bordels d’Argentine. « Le tango est une chanson triste qui se danse ». Belle formule qu’elle s’est chargée d’illustrer et à la fois de détourner. Dans un rythme époustouflant, Marie Dolores entraîne et malmène joyeusement ses musiciens, elle flirte avec tous les styles, et, débordante d’amour, envahit la scène et la salle dans un tourbillon drôle et toujours plein de talent. Le public, nombreux et très mélangé dont beaucoup d’invités du Centre communal d’action sociale (CCAS) n’a pas boudé son plaisir. Enthousiasme partagé, vive le tango et les musiques venues d’ailleurs !

Françoise Rouquié

 

 Lula Hugot (alias Maria Dolores) dans son
 show délirant, et ses musiciens.
©Françoise Rouquié