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Région viticole s’il en est, Bordeaux voit son produit phare, le vin, perdre de son attrait pour les consommateurs. Et particulièrement le vin rouge des appellations Bordeaux et Bordeaux supérieur. Si le secteur de la viticulture est en crise depuis des années selon certains vignerons, le fait est qu’elle s’aggrave aujourd’hui. Le Covid et ses confinements, la guerre en Ukraine et désormais l’inflation n’ayant pas arrangé les choses…

Au point d’évoquer des primes à l’arrachage et des reconversions pour des vignerons dont les familles cultivent la vigne depuis plusieurs générations, notamment dans l’Entre-deux-Mers. En effet, le 20 janvier dernier, une enquête de la Chambre d’agriculture de la Gironde révélait qu’un quart des viticulteurs envisagent d’arracher totalement leurs vignes. Et que 1 320 vignerons s’estiment « en difficulté », soit près du tiers d’entre eux.

Pour faire face à cette crise sans précédent, vignerons, coopératives et syndicats tentent de diversifier leur production, de mettre l’accent sur les marchés de niche porteurs (vins blancs secs et moelleux, crémants de Bordeaux…), bref, de se réinventer.

Dans ce nouveau numéro, L’Écho des Collines revient sur les raisons de la crise (page 7), tout en évoquant le retour de la polyculture (page 8) ; le rôle des pépiniéristes viticoles qui s’engagent à proposer des plants de vigne riches de diversité pour des vignobles pérennes (page 9) ; la promesse de l’agrivoltaïsme comme source de revenus complémentaires pour les agriculteurs (page 10) ; et enfin, les tendances du marché (page 11). Le contexte est morose ? Alors trinquons !

Coraline Bertrand 

 

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