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Le 20 mars débutera officiellement le printemps. Saison idéale pour planter, jardiner, travailler la terre après un hiver plutôt rude cette année, puisque la Rive droite a même vu tomber quelques flocons ! Si jardiner a toujours été une saine occupation, il semblerait que face à l’inflation des prix alimentaires, à l’usage intensif de pesticides en agriculture conventionnelle, à la mondialisation, un mouvement de retour à la terre émerge, au-delà du simple loisir de jardiner.

Ainsi, pour ceux qui en ont la possibilité (en vivant en appartement au 5e étage, c’est évidemment plus compliqué !), cultiver son propre potager serait presque devenu une nécessité. Ou du moins une activité encouragée désormais et non moquée. Pour manger mieux, plus sain, moins cher. Au-delà des particuliers, les collectivités rejoignent le mouvement en menant une réflexion globale autour d’un Projet alimentaire de territoire (PAT), afin de produire plus localement.

Dans ce nouveau numéro, L’Écho des Collines est allé à la rencontre de vendeurs de graines et de plants (page 7) pour qui l’engouement post-Covid des citadins pour le jardinage est un peu retombé. Ce qui n’empêche pas des associations comme Écosystème, une terre pour tous, basée à Créon (page 8) de donner des cours de jardinage à des collégiens ou des personnes en situation de handicap. Si les jardins ouvriers ou partagés (pages 9 et 10) ne datent pas d’hier, ils sont de plus en plus prisés aujourd’hui, comme à Cenon et Floirac.

Enfin, à Camblanes-et-Meynac, l’association Le Bocal local (page 11) propose depuis près de dix ans de relocaliser notre alimentation, notamment à travers des ateliers dits de « potaginage » pour les collectivités ou les entreprises. Jardiner est peut-être devenu une nécessité.

Coraline Bertrand 

 

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