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Si chacun d’entre nous a déjà remarqué ces panneaux d’entrée de ville indiquant que telle commune est jumelée avec telle(s) autre(s), il n’est pas dit que nous sachions tous (notamment les plus jeunes), à quoi sert véritablement un jumelage.
Certes le jumelage suppose une forme de coopération, mais comment se traduit-elle concrètement et surtout aujourd’hui ? Le jumelage a longtemps été une affaire de réconciliation, après la Seconde Guerre mondiale, entre la France et l’Allemagne. Ce qui explique que les communes allemandes soient surreprésentées dans les différents jumelages existants sur la Rive droite et partout en France.
Par ailleurs, l’expérience des municipalités montre qu’un jumelage a plus de chances de fonctionner lorsque que les deux communes jumelées sont de taille équivalente et partagent un certain nombre de points communs : situation géographique, activité économique dominante…
Dans ce nouveau numéro, L’Écho se propose de revenir sur l’histoire des jumelages et leur évolution (p.7) ; de mettre en lumière un comité de jumelage particulièrement actif qui implique les jeunes à Sainte-Eulalie (p.8). Le tout, en montrant que certains jumelages relèvent de la coopération Nord-Sud, comme entre Floirac et Diebougou (p.10), des échanges scolaires comme entre Bouliac et Saxon (p.11) ou encore d’une volonté individuelle, comme entre Quinsac et Polla (p.9) ou Tresses et Fuenmayor (p.11).
Bonne lecture et bel été à tous !
Coraline Bertrand
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