Pas évident de faire du basket assis. ©Isabelle Monnet
Cette journée du 23 mai à l’école Jules Guesde tous l’attendaient ! Pour les écoliers, enseignants et entités sportives de la ville de Cenon, la journée a été bien remplie avant le départ de la flamme.
Les enfants ont assisté aux démonstrations et participé aux ateliers de volley-assis, basket, ping-pong, badminton, agilité, judo et breakdance.
Des moments ludiques, d’échanges et de partages pour tous, mais ponctués aussi, d’une certaine émotion « je préfère ma vie d’aujourd’hui à celle d’avant mon accident » cite Anaïs Rigal.
Avec leurs coéquipiers Cyril Chabouhne, Guillaume Ducrocq et Karen Faimali-Meger participeront, du 28 août au 9 septembre, aux Jeux Paralympiques Paris 2024 en tant que membres de l’équipe de France de volley assis. Tous les 4 s’entraînent au sein du Volley-ball club du Haillan.
Les enfants ont pu s’essayer à cette pratique, encouragés et coachés par les membres de l’équipe de France. L’occasion pour les élèves, tous plus enthousiastes les uns que les autres, de s’exprimer.
Qu’est-ce que représente pour toi cette journée ?
Talya 9 ans « je pense que c’est super cool et je suis super contente de faire tous ces sports »
Nosredine 11 ans « c’est une découverte l’handisport, le sport collectif, le sport où le corps est entier mais c’est un membre qui n’y est pas, enfin qui manque, et cette journée c’est vraiment une découverte pour moi »
Léana 8 ans « je suis joyeuse parce que j’ai jamais vu la flamme olympique et que je suis trop contente aussi de faire plein d’activités comme ça »
Et la flamme, son passage, ça représente quoi pour toi ?
Talya « ça représente quelque chose qui fait vibrer des personnes, comme quelque chose qui rappelle les cinq continents, une façon de les réunir à travers le sport »
Nosredine « ça représente tous les sports du monde, y a même des sports qui sont nés dans des pays très pauvres, des pays qui n’avaient pas trop de moyens et avec ça, avec ce jeu, ils ont évolué, ils ont gagné, y en a même qui gagnent des coupes »
Elsa 9 ans « c’est rare que la flamme olympique vienne en France et c’est une grande opportunité de faire ça »
Martin Petit, jeune trentenaire bordelais, porteur de la flamme, est devenu tétraplégique en 2017 après un accident de plongeon sur nos cotes landaises. Désormais il milite pour l’inclusion sur les réseaux sociaux.
Martin, alias El Marticino, partage son expérience et sensibilise le plus grand nombre.
Isabelle Monnet
Un grand moment pour tous. ©IM
Mini match pour l’équipe de France. ©IM
On enlève les prothèses pour pouvoir jouer. ©IM