La couverture très tonique de la plaquette. ©Danièle Heyd
Le 14 septembre à 18 h au Cuvier Feydeau, en présence du maire Alain Garnier, les différents acteurs culturels d’Artigues ont présenté les temps forts de la saison.
En ouvrant la réunion, Corine Lesbats, adjointe à la Culture et à l’Écologie a fait référence avec humour, aux photos des citrons de la couverture du programme de la saison culturelle : « C’est une plaquette très tonique car son contenu est plein d’énergie. »
Des objectifs ambitieux
« Une culture pour tous, accessible à tous et durable » sont les mots clés de la saison 2023-2024. Il faut s’adresser à chacun dès le plus jeune âge, aller porter la culture dans tous les quartiers, consolider les ateliers scolaires de médiation au spectacle, employer le plus d’artistes locaux et proposer aux Artiguais de monter un groupe qui participe à la programmation de la saison future.
Quelques temps forts
Comme par le passé, les évènements festifs donnent lieu à un projet pluridisciplinaire qui intègre aussi les associations. C’est le cas pour les apéros concerts, Festi’Familles, le Carnaval, la Fête de la Musique. On retrouve aussi cette philosophie lors de la Quinzaine de l’égalité (15-23 novembre). Cette année, le projet Culture et santé est consacré à l’autisme.
La médiathèque et le Cuvier de Feydeau y collaborent. Par ailleurs, une artiste plasticienne sera en résidence, pendant un an, dans la commune pour une création « Arts et environnements ». Son œuvre éphémère clôturera la manifestation « Nature en fête ». Tous ces objectifs ont été par la suite repris par les responsables du Cuvier et de la médiathèque Gabriela-Mistral qui les ont déclinés sous forme de manifestations diverses.
On ne savait pas à quoi s’attendre, c’était cela qui était bien
En clôture de cette présentation, la mairie d’Artigues a fait appel à la Compagnie Coupable pour son spectacle « Sauvages » donné dans le cadre des Scènes d’été. Dans une série d’improvisations, les trois artistes, Tom Phénix, Alice Gabrielle et Julian Rouhet, se sont joués du spectateur pour l’entraîner dans des situations délirantes. Au départ de chaque impro on devine une situation de la vie quotidienne mais progressivement les comédiens vont basculer dans le loufoque, le hors cadre. Ce décalage entre ce que l’on croit deviner du spectacle et ce qu’il devient est très drôle, très tonique et légèrement satirique. Un vrai plaisir !
Danièle Heyd
La compagnie Coupable joue une une scène improvisée de son spectacle « Sauvages ». ©Danièle Heyd