La médiathèque Gabriela-Mistral ©Mairie d’Artigues

 

La médiathèque d’Artigues, du nom de l’écrivaine chilienne Gabriela Mistral (1889-1957), a fêté ses 20 ans, le samedi 1er octobre, en présence d’un nombreux public.

 

Le bâtiment quadrangulaire très moderne aux vitres colorées semble être posé comme en suspension sur le pré face à deux monuments anciens : l’église romane et le château Bétailhe. Sa présence, au départ, a semblé quelque peu incongrue à certains qui l’avaient baptisée « la soucoupe volante ». Mais la ténacité de l’équipe municipale dirigée de 1995 à 2001 par Françoise Cartron, a surmonté ces préventions. Désormais, à la fois léger, aérien et lumineux, le bâtiment créé par l’architecte François Guibert, a toute sa place dans ce dialogue entre le passé et le présent d’Artigues. La médiathèque apparaît selon le maire Alain Garnier « comme l’emblème de la commune, elle fait signal ». C’est le sens de la lumière de ses leds qui illuminent et colorent une partie de la nuit artiguaise.

De l’anniversaire officiel…

Au début de la manifestation, Alain Garnier et Corinne Lesbat, son adjointe à la culture, ont présenté les temps forts de la création de cette médiathèque, née en 1995 du fort désir des élus d’hier d’avoir un équipement pour la lecture qui permette aussi de diffuser la culture. Elle est devenue un lieu de rencontre de toutes les formes culturelles et un lieu de participation citoyenne. 

Comme l’emblème de la commune, elle fait signal

Depuis l’arrivée de la nouvelle municipalité, le prêt des livres est gratuit et la bibliothèque bien fournie en livres et documents divers. On compte à peu près 4000 lecteurs, chiffre en progression à ce jour. De nombreuses animations ont lieu en son sein. Selon le député Alain David, elle est « un outil de rayonnement culturel » et a donné beaucoup d’idées aux autres communes voisines dans leur désir de monter une médiathèque.

… à l’anniversaire populaire

Les festivités ont commencé par une séance de lectures récréatives pour les enfants grâce à la compagnie la Marge Rousse. Après les discours des autorités, la compagnie Tango nomade a présenté, malgré une pluie fine, ses danses acrobatiques sur le toit de la médiathèque. Le tout s’est terminé par la Nuit des bibliothèques et de nombreux jeux. Enfants et adultes étaient nombreux au rendez-vous et n’ont pas boudé leur plaisir.

Danièle Heyd 

 

 De gauche à droite : Alain Garnier, Corinne Lesbat, Alain David,
  et deux élus du Conseil dépatemental
©Danièle Heyd 

 

 Les enfants écoutent  les lectures de la compagnie
la Marge Rousse
©Danièle Heyd